Rappelons deux choses à cette occasion :
1. Bien que la Chloroquine a montré des effets in vitro (en labo), elle n’a pour l’heure montré aucun résultat in vivo (dans des êtres vivants) qui soient validés expérimentalement et en double-aveugle. C’est le gros problème des travaux du Professeur Raoult.
2. Même si elle démontrait des résultats à court terme, il est important de rappeler que c’est une molécule extrêmement toxique, qui ne peut être administrée qu’à court terme et à petites doses, avec des effets secondaires potentiellement dévastateurs en cas de prise en trop grande quantité ou pendant une période trop longue.
Il est donc absolument déconseillé d’en prendre en automédication et de nombreuses autres études doivent être menées sur un dosage éventuel en cas d’efficacité avérée, ce qui n’est pas encore fait.
Contrairement à ce que prétendent certains experts français, il est loin d’être évident que la Chloroquine soit une solution au COVID-19 pour le moment.
[…] Les enjeux sont assez simples à mesurer avec les patients gravement atteints car la Chloroquine présente des risques importants. […]